Quelques nouvelles

Cela fait plus d'un an que je n'ai pas publié de message sur ce blog, parceque je m'entraine moins et que je n'avais pas l'envie d'écrire. Néanmoins je continue de bouger et même si ma progression est plus lente qu'avant, je me suis amélioré au niveau de certains mouvements, notamment dans les précisions sur barrière et au niveau des mouvements en plyométrie en général. Je me suis aussi mis (enfin) à travailler les accrobaties plus sérieusement et j'espère arriver a en placer quelques unes en extérieur d'ici peu.
Comme pour 2007, j'ai fait une petite vidéo contenant les deux trois choses que j'avais filmé au cours de 2008 à l'occasion du nouvel an:

Comme d'habitude les critiques sont les bienvenues! ;)

Objectifs 2008

Une année se termine et une nouvelle commence... il est de tradition de prendre des bonnes résolutions au début de chaque année mais elles sont rarements tenues. Je vais donc décrire ici quelques objectifs que j'aimerais accomplir mais sans contrainte de temps pour les achever.

Tout d'abord et comme chaque année, je vais essayer de progresser niveau détente, même si ça n'est que de quelques centimètres: je projette de la travailler grace à des exercices de pliométrie et bien sur en répétant des sauts de précisions de détente proches de mon maximum; je vais abandonner en partie les exercices de renforcements bêtes et méchants en essayant de me concentrer sur des exercices plus proches du parkour, plus axés sur le déplacement.

Mon deuxième objectif est d'améliorer mon gainage (je pense que c'est très lié à la détente et au dynamisme que l'on est capable de mettre dans nos mouvements), pour cela j'ai deux objectifs: arriver à tenir le drapeau (des deux cotés) et arriver à réaliser l'appuis tendu renversé en force. je vais travailler le gainage par la méthode la plus connue; en tenant des positions (sur le dos, a plat ventre, sur le coté) pendant un certain temps et en réalisant différents types de quadrupédie. Je ferais aussi pas mal d'abdos par le biais de l'entrainement au ju-jitsu.

Mon troisième objectifs est de conserver et d'améliorer la force et la réactivité de mes bras (j'aimerais avoir la traction à un bras): pour cela je vais revenir aux bonnes vielles séries de planches lestées auxquelles je rajouterais des pompes, des tractions et des dips, sans oublier du déplacement dans les arbres (lachers, lancers...etc).


J'ai pas mal d'objectifs techniques mais je ne peux pas tous les noter donc voici les principaux: maitriser les sauts de precision sur barrière au maximum de ma détente (10 pas pour l'instant), travailler les sauts de précision en contrebas et de barrière à barrière alignées, maitriser le saut de bras du musée, passer et maitriser le saut chat->bras de la capuche et passer et maitriser le passe muraille d'Eybens.

Je vais me concentrer sur les objectifs physiques au cours des prochains mois, le temps ne permettant pas ou peu de travailler les objectifs techniques. Je ferais un petit compte rendu de ma progression dans quelques temps...

Vidéo Année 2007

Pour marquer la fin de l'année, j'ai décidé de faire une petite vidéo avec les quelques rushs de l'année 2007 que j'avais sur mon ordi. J'aurais aimé faire une vidéo avec plus de véritables enchainements de parkour mais je n'ai pas trop eu l'occasion ni l'envie de passer beaucoup de temps à filmer ce genre de séquence... Je ferais mieux l'année prochaine ;-)
En attendant, merci à toutes les personnes avec lesquelles j'ai pu bouger cette année et avec lesquelles je me suis marré et ai pu progresser. ^^ J'éspère que l'année prochaine sera encore meilleure!

13 Octobre 2007 : Parkour Day à Lyon

Quelques images prisent durant le parkourday qui a eu lieu a Lyon le 13 octobre. Etaient présents entre autres les DPC, ATC et pas mal de traceurs lyonnais. Ca a été l'occasion de rebouger avec Sid, l'un des traceurs avec lesquels je préfère m'entrainer et de revoir le reste des DPC. Ca a aussi été un moyen de voir notre progression depuis le tour de France et la rencontre d'Avril dernier avec les mutants Lissois.Les membres de l'AGP présents étaient Wen, Axel, Floriant et moi ^^

Les Claps

Durant l'année 2007, Phil est parti en vacances dans la Drôme. Il est revenu en nous disant avoir découvert un véritable petit paradis pour le Parkour dans la nature. Les 14 et 15 septembre nous sommes donc partis au site des Claps dans le Diois afin de nous entrainer dans cet immense chaos de rochers.

Nous nous sommes tous rejoints Vendredi à 14h à l'Esplanade. Participaient Phil, Oliv, Wen, Floriant, Antony et moi. Axel aurait du venir aussi mais étant tombé malade il a été obligé de déclarer forfait. Nous avons donc chargé nos affaires dans la voiture de Phil puis Wen, Antony et moi avons pris place dans celle de Floriant tandis qu'Oliv allait dans l'autre. Pour la première partie du voyage, c'est Floriant qui a pris la tête en tant qu'habitué de la route de Valence. Après Valence, c'est Phil qui prendra la direction des opérations pour nous mener à bon port. Le trajet jusqu'à Valence se passe sans encombre, j'en profite pour prendre des nouvelles de Floriant et Wen et pour faire connaissance avec Antony que je ne connaissais pas encore. Une fois Valence dépassée Floriant s'arrête et nous discutons avec les autres de la route à prendre. Phil sors un plan et nous nous apercevons que nous avons fait un énorme détour. Passer par Valence est peut-être une bonne solution si on vient par l'autoroute mais passer par Gap est beaucoup plus rapide par les nationnales. Pas grave, on fera mieux la prochaine fois. Nous reprenons place dans les voitures et suivons Phil. Malgrès un petit cafouillage durant la traversée d'un village où nous les perdons, nous arrivons à nous retrouver sur le parking d'un intermarché à l'entrée de Die. C'est l'heure de faire les courses... Et quelles courses! Coulomiers, saucissons, monceaux de baguettes, bières, chips..etc; nous faisons des provisions pour 4 jours etune bonne douzaine de personnes. C'est bien connu un traceur adulte affamé mange pour deux voir pour trois personnes "normales" lorsqu'il doit bouger. Quand viens le moment de charger les marchandises dans la voiture de Phil nous nous apercevons que nous n'avons aucun sac pour contenir toutes ces victuailles. Qu'à cela ne tienne, Phil ayant un kangoo nous chargeons aussitôt le caddie dans la voiture; nous le reposerons en rentrant. Une petite particularité à propos de ce chariot afin de nous déculpabiliser un peu: c'est un caddie Netto or nous avons fait nos courses dans un Intermarché. Il n'avait donc strictement rien à faire dans ce magasin; en somme nous faisons une bonne action... Les courses chargées nous reprennons la route direction Luc en Diois. Nous arrivons sur place vers 18h. Nous nous garons et déjà le paysage est magnifique, une retenue d'eau crée un petit lac environné de quelques blocs de rochers et bordé par les arbres. Phil nous dis que ça n'est rien comparé au chaos de rocher lui même qui se trouve un peu plus loin. Un chien vient faire notre connaissance, il nous suivra jusqu'à la fin de la journée. Ce week-end promet d'être génial!

Nous marchons 5 minutes en longeant le ruisseau et débouchons sur un paysage à la fois superbe et apocalyptique. D'énormes blocs de rocher se dressent tout autour de nous et le ruisseau chemine parmis eux, créant de grands trous d'eau. C'est toute une partie de la falaise qui nous surplombe qui s'est effondrée, créant ces gigantesques blocs. Nos affaires posées, nous nous échauffons puis commençons à explorer ce nouveau terrain de jeux. Ce type d'environnement offre surtout des sauts de précisions et de la quadrupédie ainsi que de l'escalade mais nous trouvons tout de même un petit passe muraille et quelques tic-tacs. Nous n'avons pas l'habitude de bouger dans ce type de configuration; je suppose qu'avec de la pratique notre vision s'agrandira et nous verrons de nouveaux mouvements comme dans les autres milieux. C'est l'une des raisons pour laquelle je pense que voyager est indispensable pour évoluer en parkour. Cela nous permet de nous confronter à de nouveaux lieux, de nouvelles possibilités et de nouvelles façons de penser. Plus on voit de choses différentes, plus le pannel de possibilités qui s'offrent à nous s'élargi. Toujours est-il que nous trouvons déjà de nombreux défis. Phil qui connait déjà l'endroit nous montre ses objectifs, des sauts qu'il n'est pas arrivé à lancer la dernière fois qu'il était venu. Après une petite heure à nous entrainer dans le lit de la rivière, nous partons découvrir les hauteurs où se trouvent de nombreux autres blocs de rochers,certains d'une taille impressionante. Nous croisons quelques grimpeurs en cours de routes et continuons notre route vers un grand rocher coupé en deux sur lequel nous croyons voir un saut de bras. Arrivé au pied du bloc nous nous rendons compte qu'il est bien plus grand que ce que nous croyons. Le rocher mesures plusieurs dizaines de mètres, il est parcouru par une grande fissure. Nous commençons à le gravir juqu'à arriver à un pas un peu technique. Les autres ne veulent pas le faire, j'observe les mouvements qui vont me permettre d'atteindre le sommet, respire un grand coup puis me lance. Quand on escalade quelque chose, il est important d'être sùr de soi et de rester décontracté. A partir du moment où l'on stresse, on utilise beaucoup plus de force que nécessaire, nos mouvements sont moins assurés et la montée peut se transformer en épreuve. J'arrive à rester calme et me retrouve en haut du bloc. La descente me parait plus difficile que la montée, j'essaierais de voir s'il n'y a pas une alternative de l'autre coté. Pendant que je grimpais, les autres se sont mis à traverser le bloc dans la fissure. Ils sont en opposition et je peux distinguer leurs progression d'en haut. Je regarde si le saut de bras que nous avions vu est possible... Il ne l'est pas vraiment. La distance à franchir est importante, La surface d'atterrisage très rugueuse et les prises pour les mains quasi inexistantes rendent ce saut quasi impossible. Il doit tout de même être possible de le faire en saut de précision en sens inverse. Je pars observer l'autre coté du bloc, cherchant un autre moyen de descendre. Il semble y avoir un saut de précision possible du bloc où je me trouve à une extrémité de l'autre bloc qui descends ensuite vers la fissure et qui me rammenera vers les autres. Je descend un peu pour me rendre compte du saut. Il semble tout à fait faisable. Wen monte à l'endroit sur lequel je veux ratterrir et me dis que tout à l'air ok. Mais le doute commence à s'insinuer dans mon esprit. Je suis tout de même à une bonne dizaines de mètres et la moindre erreur sera fatale. Ce saut n'a pourtant pas l'air difficile du tout. Je reste un bon quart d'heure devant ce saut à souffler et essayer de me calmer. Mais rien n'y fait. Je décide finalement de ne pas le tenter. Nous venons d'arriver et je ne veux pas envoyer un saut que je ne suis pas sùr de réussir. Je reviendrais demain pour voir le point d'atterrissage et je le ferais si je suis assez en forme et que tout me parait ok. J'ai les jambes qui tremblent tellement j'ai stressé devant ce saut. Je me pose quelques minutes en haut du bloc puis me redirige vers la voie d'où je suis venu. Quand on peut passer dans un sens on dois pouvoir revenir dans l'autre sens. Je commence donc à désescalader la paroi, non sans souffler comme un boeuf afin de me calmer. Pas si facile que ça de faire de l'escalade avec ses jambes qui tremblent... Une fois revenu sur le plancher des vaches, nous nous redirigeons vers la rivière afin de rejoindre Phil qui est resté en bas. Nous trouvons encore quelques mouvements puis rentrons chercher les voitures. La nuit ne va pas tarder à tomber et il nous faut encore aller au camping et planter les tentes. Après deux minutes de route, nous voyons un panneau indiquant "camping à la ferme"; c'est ici que nous passerons la nuit. Dès que nous mettons le nez dehors nous comprenons toute la dimension du "à la ferme": des moutons broutent et bèlent au fond du camping. La fermière qui s'occupe du lieu nous rassure en nous disant qu'ils se taisent durant la nuit. Pour en revenir au camping, c'est un grand champ bien plat au bord d'un ruisseau et à quelques centaines de mètres du site des claps. Le bloc de sanitaires semble avoir été refait il y a peu. C'est parfait pour passer quelques jours tranquilles, d'autant que le tarif est très très bas: de l'ordre de 3 euros par personne. Oliv règle tout de suite la note et nous nous mettons à monter nos tentes car la nuit est en train de tomber pour de bon. Les tentes montées nous nous asseyons en cercle et commençons à manger et à boire tout en discutant de tout et de rien. La lampe d'oliv ne dure pas plus de 2 minutes: plus de gaz; nous continuons donc éclairés par deux lampes frontales. Une fois bien rassasiés et le caddie à moitié vidé, Floriant ayant toujours sa malette sur lui, nous décidons de faire un petit pocker pour terminer la soirée. La partie est bien animée, Phil et Floriant assurent le spectacle à grands coups de bluff et de tchatche. Phil finie enfin par gagner après quelques heures de jeu. Le ciel est complétement limpide, on peut voir un nombre d'étoiles hallucinant. Absorbés dans leurs contemplation nous décidons de passer la nuit dehors plutôt que dans nos tentes. Nous prenons donc chacun notre matelas et nous posons en plein milieu du champs. Nous avons même l'occasion de voir des étoiles filantes qui viennent ponctuer notre conversation. Puis, la fatique s'installant, nous arretons de parler et nous endormons.

Vers 8h je suis réveillé par des belements; nos amis les moutons ne connaissent pas la grasse mat et sont déjà sur le pied de guerre. N'étant absolument pas motivé pour faire de même, je plaque tout ce que je peux sur ma tête pour étouffer le bruit et me rendort aussi sec. A 10h30 tout le monde se lève, on dévalise encore un peu plus le caddie puis on remballe les tentes et direction les rochers. Ce matin nous passons notre temps à tester et à filmer les sauts et enchainements que nous avions trouvés hiers. Midi sonne, nous sommes affamés et nous dirigeons vers la voiture où notre ami le caddie nous attends encore. Nous nous possons sur les tables de pic nic et achevons le contenu du pauvre chariot sans défense. Après ce bon repas, une torpeur nous envahie; c'est l'heure de la sieste. Chacun se trouve un coin à l'ombre au bord de l'eau et se repose. Je somnole un peu mais un saut de chat me trotte dans la tête et m'empèche de dormir. Je décide donc de le tenter plutot que de rester là à ne rien faire. Il n'est pas très difficile (une table en longueur) mais ce qui est interressant c'est qu'une autre table se trouve dans le prolongement et l'enchainement des deux sans perdre de vitesse n'est pas si facile que ça. Après quelques essais infructueux où je manque successivement de finir dans un buisson etde me retrouver à l'eau j'y arrive enfin. J'ai réveillé les autres avec mes sauts mais personne n'est motivé pour retourner directement aux rochers. Floriant qui n'a pas digéré sa défaite de la soirée dernière propose de faire un pocker. La proposition est acceptée à l'unanimité, et nous passons ainsi quelques heures à jouer à nouveau. Floriant arrivera à laver son honneur en terminant maître de la partie tandis que Phil fini, pas de chance, en dernière position.
Nous nous redirigeons vers les rochers où nous bougeons encore un peu et filmons encore quelques rushs pour la future vidéo. Une fois bien fatigué: tout le monde à l'eau! Elle est très froide et je mets longtemps à m'immerger. La transition entre l'activité physique intense où le corps est en surchauffe et le passage à la rivière est assez violent. Au moins je n'aurais pas de courbatures le lendemain! Nous décidons de continuer l'exploration du chaos de rocher là ou nous l'avions laissé le jour précédent. Nous nous balladons ainsi pendant une petite heure à travers ce champs de blocs. Le paysage est magnifique, il fait beau, nous n'avons aucune envie de rentrer; et pourtant l'heure a pas mal tournée et il est temps de mettre les voiles. Cette fois ci nous ne passons pas par Valence mais suivons bêtement les panneaux indiquant "Grenoble". Résultat: nous arrivons à bon port en une heure et demie. Nous avons donc mis environ deux fois moins de temps que pour l'aller. Tout le monde est d'accord pour ne pas laisser Phil nous diriger la prochaine fois. Flo me laisse près de chez moi; je suis vanné. Après une bonne douche et un gros repas je me couche enfin, fatigué mais content de ce voyage.

Strasbourg Eté 2007

Du 28 au 30 septembre je suis allé à Strasbourg pour tracer avec Jihane, le fondateur de l'association Himana Kosu.

Je suis parti en train le mardi 28 à 7h40 du matin. A 14h30, après plus de 7h de voyage j'arrive à Strasbourg. La gare à changé par rapport à mes derniers souvenirs. Le batiment est maintenant complétement recouvert par une coupole qui le préserve des intempéries. Jihane m'appele, il aura un peu de retard. Je sors de la gare et en profite pour terminer le bouquin que j'avais commencé durant le voyage. Après un petit quart d'heure d'attente il arrive enfin. Ca fait plaisir de le revoir puisque ça fait depuis la rencontre de Genève (fin avril) que je ne l'avais pas vu. Nous traversons le centre ville pour aller directement nous entrainer, je déposerais mes affaires à l'hotel à la fin de la journée. En chemin je prends un sandwich car je n'avais rien à manger dans le train.

Nous arrivons finalement sur le premier spot, c'est une sorte de grand banc en bois qui tourne en colimaçon. Petit échauffement puis c'est parti, j'ai vraiment du mal à mettre la machine en marche; sans doute à cause du manque de sommeil et du fait que je viens de manger. Jihanne commence tout de suite par faire un saut de chat precision assez technique car très bas. Je commence plus doucement et après quelques sauts de precisions et de chat je trouve un petit tic tac, je le fais plusieurs fois mais le banc/sculpture semble fragile, nous partons en direction du campus en suivant la ligne de tram. En chemin nous tombons sur des plots qui forment un saut de précision juste à ma limite. On se pose pour le travailler, Jihane l'a à l'aise (facile il est grand :p) ; j'essaie de l'avoir en faisant une courbe mais je me fais ejecter. Je suis obligé de plus me déséquilibrer avant le saut pour arriver à le tenir enfin. Juste à coté nous trouvons un petit enchainement à travailler: tic-tac d'un arbre à un banc enchainé sur un saut de bras dans un autre arbre. On bosse chaque partie séparément puis quand les deux semblent maitrisées j'enchaîne. Ça passe mais il faudrait que je le bosse encore. Nous continuons notre marche vers le campus et nous arrêtons dans un endroit sympa qui offre pas mal de possibilités de mouvements. Il y a entre autres un saut de bras de 11pas, des sauts de precision, des retournés et j'en passe. Nous travaillons quelques petits enchaînements puis somme abordés par une dame qui nous demande ce que nous faisons. Jihane lui explique ce que l'on fait et lui dit qu'on fait attention à ne rien détruire. A peine partie, je lance un retour saut de bras qui semble bien parti pour réussir...et c'est le drame. Mes pieds viennent se poser contre la plaque de la barrière sur laquelle j'atterris mais lorsque j'abaisse les hanches pour finir d'amortir le choc, la plaque cède sous mon poids et je passe à travers la barrière. C'est ma cuisse droite et une partie de ma cuisse gauche qui absorbe tout l'impact en venant frapper l'intérieur de la barrière. Sur le coup je ne ressent pas grand chose. Je me relève, passe le doigt sur ma cuisse et sens un creux au niveau du muscle. La douleur commence à arriver, je me demande si je ne me suis pas sectionné une partie du muscle. Je regarde sous mon molleton et je ne vois rien de couper, juste une très grosse éraflure qui va sans doute se transformer en bleu. Mon muscle a donc simplement été écrasé. Je marche un peu afin de faire passer la douleur. C'est fini pour moi pour aujourd'hui. Jihane me montre encore quelques uns de ses lieux d'entraînement puis nous partons acheter de quoi manger pour la soirée. Nous en profitons pour acheter des vis, des boulons et un tournevis pour réparer mes dégâts. En voulant sortir je sonne au détecteur du magasin. Je dois vider mon sac devant le vigile jusqu'à découvrir que c'était mon tube de mousse à raser qui déclenchait la sonnerie. Jihane et moi partons nous poser au bord d'une rivière pour nous restaurer. On discute un peu Parkour, du programme du lendemain, on bouge un petit peu dans le coin puis il me raccompagne à mon hôtel. Là je peu enfin regarder ma blessure sérieusement. Le bleu est apparu et prend une bonne partie de ma cuisse il y a aussi une grosse éraflure mais rien de bien grave. Le bleu a commencé à descendre le long de ma jambe. Une partie de ma cuisse est très dure, sans doute celle où les muscles ont été écrasés. Je me masse un peu puis prend une bonne douche froide histoire d'accélérer la circulation sanguine et de limiter les dégâts. J'espère que je pourrais bouger un peu demain. Je regarde quelques épisodes des experts puis je me couche. Advienne que pourra.

Mercredi matin, je me lève vers 9h, j'ai rendez-vous avec Jihane sur la place illkirch à 10h. Les premiers pas sont douloureux mais acceptables. Je prends un bon déjeuner puis pars en trottinant vers le lieu de rendez-vous pour échauffer les muscles. La douleur part un peu, je suis rassuré, je pourrais bouger un peu aujourd'hui. Nous partons visiter les alentours puis allons en direction du parcours de santé proche de chez Jihane. Là nous travaillons un peu l'équilibre, faisons quelques précisions puis repartons. Nous y retournerons demain; pour l'heure nous devons rejoindre des traceurs à la fontaine, un lieu qui m'avait beaucoup plût durant l'étape du tour de France. Nous allons chercher Arnaud à la gare puis nous prenons le tram direction la fontaine. Nous faisons une pause pic nique puis partons bouger. Alex arrive, il mange ses sandwich rapidement puis nous rejoins. Je retrouve un saut de chat saut de bras que romain voulait passer lors du tour de France. Je ne peux résister à l'envie de l'essayer malgré ma jambe. La course d'élan est un peu tordue mais j'y arrive au deuxième essaie. Je le fais trois fois d'affiler histoire de le valider puis m'arrête car ma jambe me fais à nouveau mal. Jihane et Arnaud essaient de le passer. Arnaud y arrive une fois. Jihane m'explique comment travailler le gainage afin de réaliser un ATR en force et un drapeau, ça sera mon objectif pour les prochains mois. On reste encore quelques temps puis Alex nous emmène en voiture jusqu'au campus. Mission: réparer mes dégâts d'hier. Tandis que Jihane et moi réparons la barrière, Arnaud et Alex bougent un peu. Une fois les réparations terminées, Jihane travaille un autre retourné saut de bras qu'il avait perdu. Nous nous dirigeons vers l'amphi de droit où je fais pas mal d'équilibre et de précisions. Il se fait tard, Alex dépose Arnaud vers la gare afin qu'il prenne son train. Il nous dépose ensuite vers chez Jihane puis rentre chez lui. Nous allons manger dans un quick puis, fatigué je rentre me reposer à l'hôtel.

Jeudi je rejoins à nouveau Jihane place illkirch, nous allons directement au parcours de santé où Alex nous rejoindra dans la matinée. Cette fois ci nous avons le temps de bien l'explorer. Il y a vraiment beaucoup de potentiel, de nombreux saut de précision, des ateliers avec des barres qui permettent des lancers dans tous les sens, mon âme de gibbon est aux anges. Je note de faire le tour des parcours de santé de Grenoble pour voir s'il y a un équivalent près de chez moi. A midi nous repartons manger dans un quick. Alex nous quitte, nous nous redirigeons vers le centre ville. J'avais dis à jihane que je comptais me débloquer en acrobaties cette année. Il me propose donc de travailler mon salto arrière. j'accepte et nous allons nous poser à la place des halles, un lieu environné d'herbe en plein centre ville. Les premiers saltos sont durs à lancer, je sais que j'ai le mouvement mais j'ai toujours une grande appréhension à effectuer des rotations vers l'arrière. Après quelques essais et conseils de Jihane je prends mes marques et de la confiance. jihane s'amuse à prendre des photos. Je fais donc une bonne trentaine de saltos arrière avant de lui laisser la place et de le laisser travailler son costal. J'en profite pour essayer de le prendre en photo aussi. Les appareils numériques ont un léger temps de décalage entre le moment où l'on appuie sur le bouton et celui où l'appareil se déclenche. Ça rend la prise d'une photo d'acrobatie assez hasardeuse et de nombreuses répétitions sont nécessaires avant d'obtenir un résultat correct. après cette séance photo je fais des séries de précision près d'une hauteur afin de faire travailler mon mental. L'après midi a bien avancé, Jihane m'emmène voir la cathédrale de Strasbourg, un édifice immense et complètement sculpté à la main. J'ai du mal à me représenter les heures de travail nécessaires à la réalisation d'un tel ouvrage; plusieurs architectes se sont succédés pour mener sa réalisation à bien. Il est temps de se diriger vers la gare, mon train part à 17h15. J'ai juste le temps d'acheter de quoi manger et lire pour le retour avant d'embarquer dans le train. 8h plus tard, me voilà à nouveau à Grenoble.

J'ai passé un très bon moment durant ces trois jours, ça fais vraiment du bien de changer de lieux pour bouger et de revoir des amis. Je reviens remotivé pour m'entrainer encore plus dur qu'avant. Ce voyage m'a apporté de nouveaux objectifs (travailler le gainage) et m'a permis de récupérer ma maîtrise des sauts de précisions. Je suis juste un peu énervé de m'être blessé et de ne pas avoir pu bouger à 100%. Merci à Jihane et aux autres traceurs Strasbourgeois pour leurs accueil, la prochaine fois j'essairais de ne rien casser chez vous.

Urban Plagne

Avec l'AGP j'ai pu participer au festival des cultures urbaines Urban Plagne qui a eu lieu du 17 au 20 aout et durant lequel nous avons pu initier les visiteurs au parkour et faire quelques démonstrations. Voici un compte rendu de ces quatres jours passés à l'air pur de la montagne.

Jeudi:
Axel et moi sommes arrivés le 16 aout à la Plagne afin de faire la dernière initiation des vacances avant le festival. Nous avons pris le train à 8h et sommes arrivés vers 11h30 à la gare de Aime la Plagne où Rémi l'organisateur du festival est venu nous prendre pour nous amener à la station. Il nous montre rapidement l'endroit où nous devront faire les initiations et nous donne rendez-vous pour 13h30 afin de mettre en place les modules de la façon dont nous le souhaitons. Nous trouvons un petit restaurant où nous commandons une reblochonade. Le temps est à la pluie et il y a de fortes chances que l'initiation prévue aujourd'hui soit annulée donc manger un repas très consistant ne nous fait pas reculer et nous parait même être le meilleur moyen de commencer cette aventure montagnarde...

Notre repas terminé nous retournons au skate parc où Rémi ne tarde pas à nous rejoindre. Le temps semble s'améliorer un peu les initiations auront surement lieu. Un tractopelle arrive et nous pouvons commencer à organiser les "modules" de la façon dont nous le souhaitons. En fait nous pouvons prendre tout ce qui se trouve autour du skate parc, il nous suffit de demander. Nous prenons donc de grosses barrières en béton et les faisont placer de sorte a avoir tous les mouvements de bases et pour tous les niveaux. Axel a repéré une grosse buse en béton qui pourra nous servir pour faire des sauts de bras, nous jettons aussi notre dévolu sur une grosse table de picnic qui nous sera utile pour les démonstrations. Nous modulerons ces structures avec des palettes de bois qui permettront de creer des sauts à raz le sol et de la taille que l'on souhaitera. Une dizaine de matelas de gymnastique nous sont aussi fournis pour sécuriser les sauts. On est loin des structures inspirées des modules de moto trial que l'on peut admirer dans le rassemblement de parkour au portugal mais nous avons tout ce qu'il nous faut pour initier des personnes n'ayant jamais fait de parkour de leurs vie et même de quoi nous amuser aussi.

L'installation finie, nous attendons de voir si des gens veulent participer à l'initiation malgrès le sol trempé. Trois jeunes ne tardent pas à se présenter. C'est peu mais c'est parfait pour s'organiser et voir les problèmes que nous rencontrerons demain. Echauffement, travail des mouvements de bases, un peu de physique puis étirements, la séance de deux heures passe rapidement et sans anicroche. Les jeunes ont l'air d'apprécier; ils reviendront demain. Axel et moi nous amusons un peu sur les modules puis nous partons à la recherche de Laeticia qui s'occupe de l'hébergement des participants à l'évenement. Elle nous donne toutes les infos nécessaires pour récupérer notre studio, nos badges, un plan du site et nos tickets repas pour les jours à venir. Nous nous dirigeons alors vers la résidence Maeva. Après avoir payé la caution et récupéré les clefs nous pouvons enfin découvrir le studio. Celui ci est largement assez spacieux pour 5 personnes, il est composé d'un salon dans lequel peuvent dormir 3 personnes, d'un chambre avec deux lits, et bien sùr d'une salle de bain une cuisine et des WC. Romain de Paris (l'organisateur du tour de france de parkour) Phil et Olivier nous rejoindrons demain. Nous partons manger au restaurant avec l'un des potes d'Axel puis faisons un peu de Bolas et de baton du diable enflammés près du skate park. Nous sommes assez fatigués par notre journée et nous nous couchons assez tôt pour être d'attaque le lendemain car nous allons devoir assurer toutes les initiations à nous deux durant la journée.

Vendredi:
Levés à 9h et après avoir avalé un solide déjeuner nous nous dirigeons vers le skate park afin de commencer les initiations pour 10h. Il y a déjà pas mal de monde qui s'active à terminer les installations. Nous saluons les autres participants, installons les tapis puis allons chercher les quelques personnes qui veulent tester le parkour. Il y en a peu et c'est finalement les capoïeristes qui s'essairont à notre sport, les volontaires pour les activités ayant déserté leurs camps aussi. Midi arrive rapidement et nous pouvons enfin aller nous restaurer au buffet. Nous nous constituons des plateaux repas capables de nourir dix personnes mais les finissons sans problème. Attention traceurs affamés! A deux heures nous reprenons les initiations où un peu plus de monde arrive. Romain nous rejoins vers trois heures. il part s'installer dans l'appart puis, une fois revenu nous nous mettons à planifier la démonstration que nous devront effectuer à 18h. Phil et Oliv ne pouvant arriver assez tôt nous devront faire la démo à trois. Nous décidons de faire quelque chose de très court et de très rapide. Un passage chacun notre tour puis un final où nous bougeons tous ensembles. Nous y incluont les mouvements que nous avons trouvé au court de la journée: saut de détente, de bras, précision, passe-muraille..etc tout y est. La démo dure moins de cinq minutes mais c'est plus qu'il n'en faut pour être essoufflés. Le manque d'air à 2000 mètres se fait sentir. A 18h30 le speaker annonce notre démoet nous impressione par la facilité avec laquelle il débite des phrases sans sens et arrive à parler de notre sport dont il semble ne rien connaitre. Une fois son discours fini, une petite foule de gens c'est rassemblée devant nos modules et c'est parti! Axel débute, puis moi et enfin Romain. Nous nous retrouvons tous en haut d'un batiment puis c'est partie pour le final tous ensembles. Un petit salut puis c'est fini. Les gens semblent avoir apprécié. Tant mieux. Nous rentrons nous poser à l'appart en attendant Phil et Oliv. Ceux ci arrivent enfin vers 20h et nous nous faisons un petit apéro avant de partir encore une fois au restaurant pour un repas très savoyard. Au menu: fondu, tartiflette et reblochonade; un repas très équilibré pour les sportifs de haut niveau que nous sommes ^^ Tout le monde est mort, nous rentrons nous coucher, non sans avoir jeté un coup d'oeil dans le bar boite qui se situe dans notre résidence. Nous irons y faire un tour demain!

Samedi:
Tout le monde se lève à 9h, pas de repos pour les brave! Phil et Oliv se chargent du premier groupe de visiteurs; nous en profitons pour flaner un peu dans le festival et suivre la compétition de skate/roller/bmx. Il y a de nombreux ateliers avec un rapport plus ou moins proche de l'univers urbain. On y trouve en vrac des initiations au breack, au graff, à la capoeira, au mix, au skate mais aussi au manga ou encore au trampoline. Il y a même une compétition de jeux en réseau et de finger skate! Les graffeurs proposent de personaliser des vêtements, nous leurs ammenerons des tee-shirt à personaliser aux couleurs de l'asso. A midi nous faisons la connaissance de Joachim, breackeur du CH2 et accessoirement sérial draggueur comme il ne tardera pas à nous le prouver dans la soirée. en milieu d'après midi c'est le drame, Olivier loupe un tictac précision et se fait une entorse de la cheville. Celle ci double rapidement de volume et il part donc se reposer à l'appart. La journée se fini tranquillement, nous n'avons pas de démo à présenter car la final des compétitions a lieu dans la soirée. C'est tant mieux car Axel et moi sommes pleins de courbatures: trois jours d'affiler à bouger toute la journée ça laisse des traces. Axel a trouvé un moyen d'accéder aux toits qui surplombent la station, l'idée d'une démo la haut prend naissance et s'affirme quand nous voyons le terrain de jeu qui nous est offert. Malheureusement la plupart des mouvements seront invisibles à l'oeil des spectateurs...nous verrons demain. Nouveau resto puis départ en boite vers 21h avec toute la troupe et Joachim. Il n'y a personne et c'est seulement vers minuit et après de nombreuses parties de trou du cul et de fléchettes que le décor commence à s'animer un peu. Oliv et Romain partent car ils sont fatigués. Restent Joachim, Phil et moi. Joachim et Phil partent danser et s'amusent à faire un peu de break. Axel et Moi restont vautrés dans les canapés et discutons avec des skeateurs qui viennent se poser à coté de nous. Vers 1h30 nous rejoignons Phil et Joachim pour assister à une démonstration d'un fan de Michael Jackson qui enchaine les chorégraphies par coeur. Il est 2h, fin de la soirée pour moi, on a du boulot demain. J'apprends le lendemain que Joachim fidèle à sa réputation a passé la nuit avec une charmante demoiselle.

Dimanche:
Levés à 9h comme d'habitude nous partons commencer les initiations. Olivier dont la cheville ne s'est pas améliorée reste à l'appart. Le temps est maussade, de la pluie est annoncée dans la journée en début d'après midi. Il pleut un peu en fin de matinée, nous arretons les initiations pour éviter d'avoir des blessés car tous les modules sont devenus glissant. La démo semble compromise. A midi nous discutons de ce que nous allons faire l'après midi, nous décidons que Phil et Axel se chargerons des initiations et Romain et moi iront sur les toits pour évaluer les possibilités de faire la démo de là haut. En début d'après midi tout semble sec, les initiations reprennent comme prévu. Romain et moi montons en haut des immeubles qui surplombent la station. Les architectes ont du s'amuser pour construire ces résidences car il s'avère que les toits sont un véritable paradis pour le parkour. Tous les types d'obstacles sont présents. Malheureusement, on ne peut pas voir grand chose d'en bas; nous sommes donc limités à quelques sauts de détentes et de chat pour la démo. Les distances sont très courtes mais le fait de le faire à 10 étages de haut donne une toute autre dimension à ces sauts assez basiques. Rien de tel pour travailler le mental. Après un bon échauffement pour se préparer, on se concentre et on prend le temps de s'habituer au vide avant de tester les premiers sauts. Les premières tentatives sont stressantes mais nous trouvons vite nos marques et arrivons à relativiser. Ces sauts nous les avons faits des centaines de fois au sol ou à des hauteurs moindres, il n'y a donc aucune raison pour que nous échouions ici. Nous répétons les sauts plusieurs fois puis nous attendons le coup d'envois. Vers 15h le speaker attire l'attention vers les toits. Les photographes n'ont pas eu le temps d'arriver, pas grave, nous nous lanceons. La démo se passe sans problème. Une fois terminée les photographes nous rejoignent et nous avons droit à une séance photo qui dure pendant une bonne petite heure. Romain lance un joli saut de détente qui était invisible d'en bas, moi je trouve un saut de bras; en résumé, on se fait plaisir. Nous redescendons vers 16h pour prendre la relève de Phil et Axel. Les graffeurs nous ont fait une surprise, ils ont graffé un tee-shirt au nom de l'asso pour chacun d'entre nous. Chaque tee-shirt a une couleur et un style différents, un peu comme pour les biomans ^^. Oliv et Phil vont partir, ils doivent bosser le lendemain. Les initiations continuent normalement. Nous partons manger dans une pizzaria avec Romain, sa copine et Joaquim. Romain et Charlotte rentrent sur Grenoble, nous rejoignons Joaquim au Cosy Bar. Il n'y a pas beaucoup d'ambiance, nous sommes fatigués donc nous partons nous coucher, laissant Joaquim avec sa conquète de la veille. Au moment de rentrer dans l'appart nous rencontrons l'un des graffeurs qui nous invite à venir boire un coup. Nous vidons notre frigo et ramenons toutes les bières qui nous restent. Tous les graffeurs sont réunis, nous discutons un bon bout de temps puis allons nous coucher vers 1h du mat.

Lundi:
Il pleut, nous allons tout de même voir Rémy pour confirmer que les initiations sont anullées pour la journée. Nous apportons aussi un jean et un tee-shirt à graffer pour Romain puis nous rentrons à l'appart afin de faire le ménage: je n'ai aucune envie que les proprio de la résidence retirent mon chèque de caution! Le ménage fait il est déjà midi. Nous descendons au skate park pour manger. Nous rencontrons Joachim et les capoeristes qui nous apprennent qu'ils ont une salle pour faire leurs initiations. Ils nous proposent de venir avec eux pour nous entrainer. Durant l'initiation de Joachim je bosse l'atr à une main (encore pas mal de travail avant d'y arriver) puis nous prenons part à l'initiation de capoera. Une fois terminé il est tard, nous allons rendre l'appart puis manger un bout dans la pizzeria de la veille. Joachim nous rejoint puis nous remmène sur Grenoble en voiture. Fin du périple.